Des chercheurs espagnols étudient le domaine de la biompression et de la médecine régénérative pour remplacer les prothèses actuelles.
Le titane, l’acier et le tantale sont actuellement utilisĂ©s pour les prothèses. Mais cela pourrait changer bientĂ´t, car les chercheurs de l’UniversitĂ© Complutense de Madrid et de l’Institut CSIC de science et technologie des polymères se concentrent sur des Ă©tudes liĂ©es Ă la bio-impression.
La première Ă©tape consiste Ă crĂ©er une imprimante 3D capable de gĂ©nĂ©rer des pièces en trois dimensions de matĂ©riaux avec de meilleures caractĂ©ristiques que les matĂ©riaux utilisĂ©s aujourd’hui (En gĂ©nĂ©ral, on utilise toute personne qui peut ĂŞtre assez dure pour supporter suffisamment de poids et si douce pour ne pas cĂ©der au frottement.)
L’impression 3D appartient au dĂ©but des annĂ©es 80. Cependant, tout comme l’intelligence artificielle (qui est mĂŞme au milieu des annĂ©es 50), c’est quand plus d’applications sont en cours de dĂ©veloppement et quand elle est la plus utile (compte tenu du niveau technologique que nous avons aujourd’hui).
La bio-impression est prĂ©cisĂ©ment le domaine scientifique qui s’oriente dans le sens que nous avons Ă©voquĂ© plus haut: elle consiste en ĂŞtre capable de crĂ©er des tissus et des organes mĂŞme avec les propres cellules du patient. Ce n’est mĂŞme pas une nouveautĂ©. Il synthĂ©tise les connaissances en biologie, en crĂ©ation de biomatĂ©riaux et en impression tridimensionnelle.
Bioprinting fabriqué en Espagne
Depuis 2013, le CSIC (Conseil SupĂ©rieur de la Recherche Scientifique), l’UniversitĂ© de Jan et de Grenade ont brevetĂ© un système de rĂ©gĂ©nĂ©ration du tissu SEO Ă partir de cellules souches.
Impression-3d-biomatériau-bio-impression
Comme l’explique El Diario Jos Becerra, professeur de biologie cellulaire Ă l’UniversitĂ© de Malaga et directeur du BIONAND (Centre andalou de nanomĂ©decine et de biotechnologie), Du cĂ´tĂ© biologique, il y a la technologie et les connaissances, basĂ©es sur les cellules souches et basĂ©es sur la science des matĂ©riaux. Autrement dit, il y a des matĂ©riaux, il y a des cellules et la possibilitĂ© de les cultiver, maintenant ce que vous devez faire est de mettre les deux ensemble.
La mission que l’Ă©quipe de la SCCI mène conjointement avec l’UCM est crĂ©er des prothèses qui s’intègrent au corps et qui finissent par disparaĂ®tre. Il est dĂ©jĂ possible de crĂ©er de la peau (mĂŞme dans ces projets, ils sont en phase clinique, bientĂ´t une rĂ©alitĂ© pour atteindre les hĂ´pitaux), il est donc temps d’investir dans d’autres tissus, organes et os et cartilage.
Prothèses de cellules imprimées en 3d
La voie Ă suivre maintenant est intĂ©grer le tissu humain avec un type de plastique (en particulier la polycaprolactone, un polyester aliphatique biodĂ©gradable). Ensuite, le composant synthĂ©tique (le plastique) disparaĂ®t finalement. Selon les mots de la chercheuse elle-mĂŞme, si vous ĂŞtes un enfant, cette prothèse grandira avec vous car elle deviendra de l’os.
Mais ce n’est plus seulement ça, mais nous pourrons aussi gĂ©nĂ©rer des prothèses personnalisĂ©es et entièrement personnalisĂ©es pour rĂ©soudre le problème de dimensionnement actuel, ce qui pourrait mĂŞme finir par provoquer des problèmes d’asymĂ©trie affectant directement la partie saine.
BQ, en charge des imprimantes 3D
L’Ă©quipe scientifique dispose de deux imprimantes de BQ. Plus prĂ©cisĂ©ment, il a aHephestos 2 et aWitbox 2. Bien sĂ»r les deux sont parfaitement adaptĂ©s pour l’occasion. Et c’est qu’aucune extrudeuse ne fonctionne (la buse qui chauffe le matĂ©riau et le fait tourner), car si elle Ă©tait travaillĂ©e Ă 200 degrĂ©s (comme d’habitude), les cellules mourraient tout simplement.
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Un autre problème est que ces extrudeuses ne sont pas stĂ©rilisĂ©es. Ils doivent ĂŞtre Ă©tanches (qui ne sont pas en contact avec l’extĂ©rieur, Ă©vitant ainsi une Ă©ventuelle contamination, en plus d’assurer la stĂ©rilitĂ©) et courir Ă 37 degrĂ©s, qui est Ă la tempĂ©rature Ă laquelle le corps humain fonctionne. Enfin, l’extrudeuse spĂ©ciale dispose d’une aiguille qui dĂ©pose les cellules sur la matière plastique de manière contrĂ´lĂ©e.
Solution au test des cosmétiques et des médicaments chez les animaux
Mais la bio-impression n’est pas seulement utile pour remplacer les implants qui sont utilisĂ©s aujourd’hui (bĂ©nĂ©fique pour la partie Ă©vidente, mais aussi avec des contre-indications, comme nous l’avons vu), mais elle est Ă©galement très utile dans d’autres domaines. L’un d’eux est le Ă©radication de la vie des animaux de laboratoire, car si nous sommes capables d’imprimer des tissus vivants, l’utilisation d’animaux ne sera pas nĂ©cessaire.
C’est très simple: avoir un tissu qui se comporte exactement comme un animal ou un humain, pourquoi utiliser ce dernier? Il rĂ©duit donc Ă la fois les coĂ»ts et la souffrance animale.