Si vous ĂŞtes fans de X-men (et sinon aussi), vous vous souviendrez probablement de la curieuse capacitĂ© d’auto-guĂ©rison du super-hĂ©ros Wolverine.
Comme beaucoup de sabris, Wolverine avait tout son squelette en Adamantium, le mĂ©tal le plus dur du monde. Ceci, Ă son tour, Ă©tait une intrusion artificielle dans son corps. En rĂ©alitĂ©, le pouvoir de Wolverine n’est pas de possĂ©der ce matĂ©riau, ni ses fameuses griffes, mais d’ĂŞtre fait d’un matĂ©riau qui s’auto-rĂ©pare: son propre corps.
Maintenant, un groupe de scientifiques du UniversitĂ© de Californie et le UniversitĂ© du Colorado, dont l’Ă©tude a Ă©tĂ© publiĂ©e dans MatĂ©riaux avancĂ©s, ont Ă©tĂ© inspirĂ©s par Wolverine pour se crĂ©er un VĂ©ritable matĂ©riau auto-cicatrisant, extrĂŞmement Ă©lastique, transparent, et qui peut ĂŞtre utilisĂ© dans les muscles artificiels Ă haute Ă©nergie.
Le vrai matériau auto-réparateur, digne de Wolverine
Selon les chercheurs, ce nouveau Le matĂ©riau auto-cicatrisant est souple, semblable au caoutchouc et peu coĂ»teux. Il peut s’Ă©tirer jusqu’Ă 50 fois sa taille d’origine et, mieux encore, il peut s’auto-rĂ©parer après avoir subi une coupure au ciseau en moins de 24 heures Ă tempĂ©rature ambiante.
En effet, Ă peine 5 minutes après avoir Ă©tĂ© dĂ©coupĂ©, ce nouveau matĂ©riau s’Ă©tire dĂ©jĂ jusqu’Ă deux fois sa longueur d’origine. Pas mal, non?
A tout cela, il faut ajouter que ce matĂ©riau autorĂ©parable est un bon pilote de dĂ©marrage (Il peut conduire l’Ă©lectricitĂ© Ă travers un flux d’ions), quelque chose qui a rĂ©ussi Ă se combiner pour la première fois avec un type de matĂ©riau qui se guĂ©rit, comme c’est le cas. Ses applications en robotique, Ă©lectronique, batteries et biocapteurs pourraient ĂŞtre Ă©normes.
Pourquoi le nouveau matériau auto-réparateur est différent de tous les autres
Il convient de noter que l’inspiration dans Carcajou Ce n’est pas une phrase, car les chercheurs assurent que le personnage de cmic Ă©tait l’idĂ©e principale imiter les matĂ©riaux naturels qui s’auto-rĂ©parent d’eux-mĂŞmes, contribuant ainsi Ă prolonger la durĂ©e de vie utile des matĂ©riaux et appareils artificiels que nous utilisons aujourd’hui.
D’autres conducteurs ioniques transparents et extrĂŞmement Ă©lastiques existaient auparavant. cependant, l’ajout de la propriĂ©tĂ© d’auto-guĂ©rison a Ă©tĂ© quelque peu compliquĂ© par les types de liaisons chimiques utilisĂ©es. En fait, l’Ă©lectricitĂ© a la capacitĂ© de dĂ©grader prĂ©cisĂ©ment les liaisons chimiques nĂ©cessaires Ă l’auto-rĂ©paration.
Heureusement, les chercheurs ont trouvĂ© la solution en utilisant un type d’interaction appelĂ© in-dipĂ´le, rĂ©ussissant Ă mĂ©langer un sel Ă haute force ionique avec un polymère extensible. En bref, crĂ©er un matĂ©riau auto-cicatrisant qui peut Ă©galement conduire l’Ă©lectricitĂ©. Ces derniers seraient importants, puisqu’ils cherchent Ă imiter les muscles humains, dont les contractions se produisent en rĂ©ponse Ă un signal Ă©lectrique du cerveau (qui dans ce cas, serait artificiel).