Le robot de combat autonome de Kalachnikov suppose que la communauté internationale est en retard si elle veut les interdire.
Que la prochaine grande guerre soit menĂ©e par des robots et des ĂŞtres non humains est l’une des grandes craintes des philosophes, des scientifiques et des politiciens; Cela changerait complètement la façon dont les armĂ©es le traitent, et ce n’est pas clair pour le mieux.
Les robots soldats sont plus proches qu’on ne le pense
Laissez les robots se battre ne doit pas nous confondre et penser que ces guerres se termineront sans mort; la peur est plutĂ´t que ce soit le contraire.
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Qu’en ne jouant pas directement avec les vies humaines, on prend des dĂ©cisions qui pourraient ĂŞtre pires pour les civils, ou mĂŞme mettre fin Ă l’humanitĂ©.
On craint également que recommencer une course aux armements; dans lequel les grandes puissances apportent constamment de nouvelles avancées sur le champ de bataille.
Les dĂ©cisions de combat laissĂ©es Ă l’IA
C’est pour tout cela que la communauté internationale a déjà concentré son attention sur ce problème, mais il est peut-être trop tard.
Parce que l’industrie de l’armementtravaille depuis un certain temps sur la crĂ©ation de robots pour la guerre qu’ils sont complètement autonomes; que, contrairement aux drones, par exemple, aucun ĂŞtre humain ne les contrĂ´le et ne prend des dĂ©cisions.
Ces robots ne recevraient que des commandes et seraient capables de prendre des dĂ©cisions sur le terrain; des dĂ©cisions qui n’ont pas Ă prendre en compte l’ĂŞtre humain avant tout.
Le robot de combat autonome de Kalachnikov prend ses propres décisions
Le groupe Kalashnikov est l’un de ces fabricants; Bien que le crĂ©ateur du cĂ©lèbre fusil soit mort depuis quatre ans, son entreprise n’a cessĂ© de croĂ®tre, investissant dans la prochaine arme pour dominer le champ de bataille.
Il n’y a pas beaucoup de donnĂ©es concrètes sur ce robot de combat autonome, que l’entreprise appelle un module de combat; seuls quelques communiquĂ©s de presse et qu’apparemment Vladimir Poutine, prĂ©sident de la Russie, a visitĂ© le siège de la Kalachnikov intĂ©ressĂ© par le projet.
Le plus important est que ce n’est pas un drone (mais aussi; repose sur un rĂ©seau de neurones pour atteindre une autonomie complète. Les rĂ©seaux de neurones imitent le fonctionnement du cerveau humain pour prendre de meilleures dĂ©cisions, plus ils obtiennent de donnĂ©es et plus ils essaient de tests.
Nous avons vu de nombreux exemples de rĂ©seaux de neurones utilisĂ©s pour amĂ©liorer l’expĂ©rience utilisateur, pour des dĂ©couvertes scientifiques ou simplement pour le plaisir; c’est la première fois qu’un fabricant affirme catĂ©goriquement que oui, que ils ont dĂ©jĂ un robot qui utilise des rĂ©seaux de neurones.
Avec ce système autonome, le module de combat est capable de identifier les objectifs et prendre des dĂ©cisions par vous-mĂŞme; Vous pourrez trouver des combattants ennemis et les Ă©liminer sur place, avant mĂŞme qu’ils ne le dĂ©couvrent.
Ce n’est pas un projet pour le futur; Ce n’est pas comme ces projets fous auxquels on ne s’attend pas depuis des dĂ©cennies. Non, Kalachnikov s’assure très clairement que dĂ©montrer les capacitĂ©s de ce robot au cours de ce mĂŞme 2017.
Bien sĂ»r, de lĂ Ă ĂŞtre utilisĂ© dans des situations de combat rĂ©elles, il y a un tronçon; Tout d’abord, il devra passer d’innombrables tests et convaincre le haut commandement.
Mais il semble que tout va trop vite; En 2015, lorsque plus de 1000 experts ont appelĂ© Ă une lĂ©gislation contre les robots soldats, on en a parlĂ© dans les annĂ©es. Ce Ă quoi nous ne nous attendions pas, c’est que ce serait dans deux ans. Pendant ce temps, l’ONU se rĂ©unit toujours pour dĂ©cider de la rĂ©union qui dĂ©cidera de la rĂ©union pour interdire les robots soldats; et les autres puissances se dĂ©veloppent dĂ©jĂ et cherchent leurs propres alternatives.